Voyons voir...
hologrammes Jean-François MOREAU
samedi 2 octobre au dimanche 17 octobre 1999
tour pigeonnier (face ancienne Mairie), BUSSY

Souvenirs de l'exposition
(environ 150K à charger...)
 

"La représentation de l'espace temps et l'hologramme"
Pourquoi l'holographie est-elle une voie nouvelle à la représentation de l'espace-temps
et modifie-t-elle fondamentalement notre relation à l'image?
Article de Jean-François  MOREAU
publié avec son aimable autorisation


L'exposition était installée dans la tour de Bussy, unique vestige d'un château du XIIè, et qui servit au XVIIè de pigeonnier.

Une tour de défense, des pigeons véhiculant des messages : deux clins d'oeil aux applications de l'holographie, la sécurité et le stockage d'information.

L'espace circulaire s'harmonise naturellement avec avec l'holographie qui invite le visiteur à bouger pour voir et revoir.

L'observateur placé près de la colone centrale peut voir tous les hologrammes simultanément.

Les plaques holographiques sont suspendues grâce à un dispositif optique (miroir et surface noire) éclairé de bas en haut par un projecteur basse tension assurant une restitution optimale de l'image et des couleurs.
Jean-François MOREAU et Kirk WOOLFORD,
"Folie", 1994, vidéo-hologramme 20 X 25 cm
Jean-François MOREAU,
"Impossible", 199x, vidéo-hologramme 20 X 25 cm
Jean-François MOREAU,
"Night and day", 1994, vidéo-hologramme 20 X 25 cm
Jean-François MOREAU,
"Tempete", 1995, vidéo-hologramme 20 X 25 cm
Près de 200 visiteurs en 3 week-end d'ouverture.




 
 
La représentation de l'espace-temps et l'hologramme
Jean-François Moreau



Quand en 1947, le physicien hongrois Dennis Gabor couche les équations de l'holographie, il ouvre une voie nouvelle à la représentation de l'espace-temps et modifie fondamentalement notre relation à l'image. Pour bien appréhender en quoi la découverte de Gabor constitue une véritable révolution dans le domaine de l'imagerie, un parallèle avec les techniques classiques d'image s'impose.
 

La représentation de l'espace


"Pour moi, il n'y a rien à redire contre la photographie
si l'on accepte de regarder le monde du point de vue
d'un cyclope paralysé, pendant une demi seconde."
David Hockney

Un principe universel

C'est sur un principe plus ancien qu'Aristote que reposent toutes nos techniques modernes de production d'images.
L'expérience est connue. Un trou percé dans la paroi d'une pièce sombre et débouchant sur l'extérieur projette une image inversée de ce monde extérieur, sur le mur placé face à ce trou.
Cette première représentation objective du réel nous propose une vision du monde vu depuis un point. L'image proprement dite se confondant avec le plan lui servant de support.
La conséquence en est la mise à plat de l'espace représenté.
La perspective géométrique, clef de voûte de la représentation réaliste, se déduira, par des méthodes plus ou moins empiriques de lancer de rayon, de ces premières projections d'images au travers d'un point.

Puis vint la Camera Obscura, boîte percée d'un trou et munie d'un écran dépoli, préfiguration de l'appareil photographique. À une époque où la technologie ne permet pas à la lumière d'enregistrer sa trace, la Camera Obscura sera utilisée par les peintres et dessinateurs à la manière d'une visionneuse capable d'effectuer cette mise à plat de l'espace dans un plan.(1) 

Vint le temps de l'enregistrement. Après le prélude du daguerréotype, la photographie est née. Mais ici encore nous retrouvons l'expérience décrite par Aristote, projection d'une image sur un plan et au travers d'un point. Principe également adopté par le cinéma, la télévision, la vidéo et l'image de synthèse. Même si le trou a été remplacé par des optiques de plus en plus performantes, et si les techniques d'enregistrement ont elles aussi évolué, le principe fondamental de création de l'image est resté le même : un point comme ouverture sur le monde et un plan, support de l'image.
 

L'espace de l'hologramme

L'hologramme est une fenêtre
Arrivent Dennis Gabor et l'hologramme. Désormais ce n'est plus le point qui servira d'observateur du monde, mais le plan.
On peut assimiler un hologramme à une fenêtre et la scène représentée au paysage visible par cette fenêtre.  C'est en fait un peu plus complexe, dans la mesure où il est possible de reporter le paysage au travers ou totalement en avant de la fenêtre. Mais la différence essentielle est là. Vous n'observez plus le monde depuis un point, mais au travers d'une fenêtre. 

L'hologramme est un enregistrement
Contrairement aux autres techniques d'image, exception faite des procédés stéréoscopiques, l'image et son support ne sont pas confondus.
Avant l'invention de l'hologramme, regarder une image, c'est regarder son support matériel. Le mot photographie par exemple, désigne indifféremment l'image et son support. En holographie, il convient de dissocier le support de son image. L'hologramme est un enregistrement contenant une information : l'image holographique. (2)

L'intégralité de l'information visuelle

L'holographie enregistre et restitue l'intégralité de l'information visuelle d'une scène. La conséquence la plus spectaculaire et la plus connue est la restitution du relief. Multitude de points de vue contre point de vue unique. Image tridimensionnelle contre projection plane. Contrairement aux procédés stéréoscopiques anciens ou modernes, le relief de l'image holographique est une réalité physique. L'hologramme distribue réellement de la lumière dans l'espace. Il ne s'agit pas de leurrer la perception comme dans le cas de la stéréoscopie. Pour cette raison, si l'on photographie un hologramme, il faudra prendre en compte la profondeur de champ de l'image comme s'il s'agissait de la scène originale.

On peut néanmoins associer holographie et stéréoscopie. Pour se faire, on procède en deux temps. On réalise d'abord à l'aide d'une caméra, un filmage stéréoscopique de la scène. Le résultat obtenu est une séquence d'images présentant la scène sous différents points de vue. On transfère ensuite successivement ces vues dans un hologramme unique. Si un hologramme classique peut être comparé à une fenêtre, ici c'est une succession de fenêtres juxtaposées et alignées horizontalement qui constitue le stéréogramme holographique. À chaque fenêtre correspond une image et donc un point de vue différent.

Chaque œil du spectateur, regardant au travers de fenêtres différentes, verra un point de vue légèrement décalé et le relief sera recréé. A priori cela semble fonctionner comme dans le cas d'un stéréogramme "classique". La surprise survient en photographiant le stéréogramme holographique. Nous retrouvons la même situation que précédemment, à savoir qu'il faut prendre en compte la profondeur de champ de la scène, car bien qu'issue d'une série de documents plats, son transfert par l'holographie a pour résultat déconcertant, bien qu'explicable, de reconstruire le relief véritable de la scène.
 

La représentation du temps


"Le cinéma a dérangé la vision :
le regard ne s'empare pas des images,
ce sont elles qui s'emparent du regard"
Franz Kafka
 

Pour ce qui intéresse la représentation du temps, l'hologramme introduit un temps d'un type nouveau, fondé ni sur la persistance rétinienne ni sur l'illusion du mouvement.

Durée de l'instant

La photographie se voulut au départ une pure représentation spatiale du monde aussi chercha-t-on à réduire le temps d'exposition pour parvenir "à un temps de pose assez bref pour que les objets en mouvement soient représentés (…) avec des contours aussi nets que s'ils eussent été immobiles" (3)
Les premières "photographies" imposaient des temps de pose pouvant dépasser une heure. Le daguerréotype gardait la mémoire des monuments, mais gommait les humains de passage, comme si l'humain ne pouvait exister que dans la brièveté.
Avec le raccourcissement du temps de pose, induit par l'utilisation de nouveaux matériaux, le vivant put commencer à impressionner la pellicule. D'abord traînée fantomatique, il se matérialisa à mesure que le flou, témoignage de l'écoulement du temps, était réduit. Bientôt, il ne fut même plus nécessaire de figer le modèle, et donc d'arrêter le temps. L'instantané était né. 

L'instant holographique
Le mouvement fut aussi au départ, antipathique à l'holographie. La raison en est purement technique. Durant le transfert holographique proprement dit, quand, durant de trop longues secondes, la lumière du laser vient impressionner l'hologramme, si un élément quelconque du montage optique bouge d'un quart de micron, la conséquence en est la destruction simple et totale de l'information. La contrainte est drastique et a longtemps occulté les possibilités de représentations temporelles offertes par l'hologramme.
Comme pour les procédés photographiques antérieurs à l'utilisation du gélatino-bromure d'argent, la représentation du vivant semblait proscrite. Un type de laser surpuissant (lasers pulsés) permit de contourner le problème en réduisant la durée d'exposition à quelques millionièmes de secondes. Les portraits ainsi obtenus laissent un sentiment irréel sinon morbide. La rigidité totale du sujet, la fixité quasi cadavérique du regard, la description chirurgicale du moindre pore de la peau font de ces images des espaces de non-vie ou de non-temps ayant la même irréalité que la couronne que projette la goutte de lait sous l'œil de la caméra ultra rapide.

Analyse, âme ou illusion du mouvement
Avec l'instantané photographique, les problèmes de pure représentation spatiale semblaient maîtrisés. On allait pouvoir s'attaquer à la représentation du temps et de son corollaire, le mouvement. La recherche allait s'organiser selon trois axes principaux : l'analyse, le dynamisme et l'illusion.
La chronophotographie ou le temps disséqué.
Avec la chronophotographie, Étienne Jules Marey choisit de multiplier l'instant. Ce qui l'intéresse, c'est l'analyse, l'échantillonnage et la mesure des déplacements. Avec la chronophotographie naît la séquence, mais elle reste figée, empilée sur elle-même ou redistribuée en autant de vues séparées.

Le Futurisme ou "l'âme du geste"
Les Bragaglia et autres futuristes dénièrent à l'instantané photographique la faculté de représenter le mouvement. Ils travaillèrent sur la trace dynamique du geste utilisant ce flou temporel, cette rémanence que la photographie "spatiale" avait éradiquée à grand peine.
Le cinématographe ou l'illusion du mouvement
Avec le cinématographe, la séquence s'anime, les images bougent et le temps, cadencé par la mécanique du projecteur, s'enfuit. Les Frères Lumière, scientifiques comme Marey, conçurent le cinématographe comme un outil d'analyse du mouvement. S'il refusèrent de vendre leur caméra à Georges Méliès ce ne fut point par souci protectionniste, mais simplement parce qu'ils étaient intimement convaincus que le cinématographe n'avait aucun avenir dans les arts du spectacle. Paradoxe. Les Frères Lumière inventèrent le cinématographe, mais ne crurent pas au cinéma. 

La séquence en holographie
Distribuer des instants dans l'espace
Nous avons vu précédemment, avec le stéréogramme holographique, qu'il était possible de stocker et de restituer une série de vues en fractionnant la surface totale de l'hologramme en une série de fenêtres juxtaposées. On peut distinguer deux types principaux de séquences : les séquences stéréoscopiques évoquées auparavant et les séquences animées. 
De même que l'hologramme peut distribuer dans l'espace des points de vue différents sur une scène, de même peut-il projeter dans l'espace des instants différents d'une animation(4).  En se déplaçant, le spectateur fait défiler l'animation. Au déplacement dans l'espace du spectateur correspond un déplacement dans le temps pour l'image.

Plusieurs niveaux de lecture
La représentation du temps que fournit l'hologramme est une synthèse de la description analytique de la chronophotographie, du photodynamisme cher aux futuristes et du cinématographe. L'appartenance plus ou moins marquée à telle ou telle autre catégorie sera conditionnée par la scène choisie et la façon de l'enregistrer, mais aussi, et cela est nouveau, par l'approche et le comportement du spectateur devant l'hologramme. (5)
 En se plaçant immobile et un seul œil ouvert face à l'hologramme, l'observateur pourra fragmenter le mouvement en une série d'instants. Il lui sera alors loisible de considérer la séquence comme une suite d'images distinctes à la manière des planches chronophotographiques chères à Marey.
 En se déplaçant, toujours avec un seul œil ouvert, l'observateur fait défiler les vues de la séquence. La vitesse de défilement des vues est directement liée à la vitesse de l'observateur. Si ce défilement se produit à une fréquence supérieure au seuil de la persistance rétinienne, l'illusion du mouvement est recréée. L'hologramme est alors perçu comme une mini séquence cinématographique.
 Si maintenant, l'observateur regarde les deux yeux ouverts, il ne percevra pas comme dans le cas d'un stéréogramme, deux points de vue décalés d'une scène, mais deux instants distincts d'une animation. Cela se traduit par un écho temporel, comme si un œil voyait dans le présent et l'autre dans le futur. Cette désynchronisation temporelle produit une rémanence des objets en mouvement proportionnelle à leur vitesse. Il est paradoxal de constater que si ce filage du mouvement contrarie le vérisme de la représentation, il sublime le dynamisme de la séquence ainsi restituée. (6)

Sens de l'histoire et déplacement du temps
Le temps se déplace-t-il de droite à gauche ou de gauche à droite ? Même si elle est saugrenue, cette question appelle une réponse. Il faut déterminer dans quel ordre seront distribuées les vues de la séquence. La première vue à la droite ou à la gauche de l'hologramme ?
Dans un hologramme le temps ne s'enfuit pas dans une direction unique comme pour le cinéma. Un tel hologramme est orienté dans l'espace. En le parcourant dans une direction, on relit le temps dans le sens naturel de son écoulement et à contrario, l'observateur parcourt la séquence à rebrousse-temps. 
Le concepteur d'un hologramme animé doit prendre en compte des notions inusitées. La séquence utilisée sera-t-elle orientée dans le temps ? En d'autres termes aura-t-elle un sens logique de lecture? L'eau sort du robinet et non l'inverse. Si aucun élément logique n'intervient pour privilégier une direction plutôt qu'une autre, la séquence se pourra lire dans les deux directions. 
Dans ce cas, il faut encore faire la distinction entre les séquences où ce retournement du sens de lecture conduit à un changement de signification et celui où cette signification est conservée. Une séquence montrant un personnage en train d'applaudir pourra se lire indifféremment de droite à gauche ou de gauche à droite sans altération de sa signification. Il en va autrement si le sujet est un personnage baissant la tête. Car si cette séquence évoque la soumission, sa lecture à contre-temps montrera un personnage relevant la tête, ce qui nous raconte une autre histoire. La signification d'un hologramme animé pourra donc varier en fonction de la lecture qu'en fait l'observateur.

Un univers relativiste
Évoquons enfin les interactions relativistes entre espace et temps dans l'image holographique. Pour cela, revenons au stéréogramme "spatial", celui qui sert à reproduire le relief d'une scène statique à partir d'un filmage stéréoscopique. Posons que pour la première vue filmée, la caméra se trouve à gauche de la scène. Elle se déplace ensuite sur la droite pour enregistrer les points de vue successifs. Si donc on transfère holographiquement les vues dans le même sens, de la gauche vers la droite, la scène sera rendue dans son relief original. Mais si maintenant, on transfère les vues dans le sens inverse, en se faisant, on inverse également le relief de la scène. Le creux devient bosse et l'avant-plan, arrière-plan. Inverser le temps d'un stéréogramme, c'est inverser son relief.
Pour l'hologramme animé, une conséquence relativiste est la faculté du mouvement à créer l'espace. Explication : en regardant un hologramme animé, avec les deux yeux ouverts, nous avons vu que l'observateur percevra deux instants décalés dans le temps. Si entre ces deux instants, des éléments de la scène se sont déplacés horizontalement, notre cerveau cherchera à fusionner ces éléments pour en obtenir l'image la plus nette. La solution consiste, pour le cerveau, à déplacer l'élément en mouvement, en avant ou en arrière du plan de l'hologramme en fonction de son sens de déplacement. En arrière si l'élément se déplace dans le même sens que l'observateur, en avant dans le cas contraire. Le résultat est une représentation tridimensionnelle où la distribution des éléments en profondeur sera directement proportionnelle à leur mouvement.
 

Relation spectateur-image


On l'aura compris. L'hologramme n'est pas une image facile qui s'offre au premier venu. Il bouscule nos comportements et nos certitudes face à ce que nous nommons communément l'image.
À nouveau type d'images, nouveau type de spectateur. Regarder une image holographique, c'est prendre le temps de la découvrir. Un hologramme est une somme d'apparences mises en espace. L'explorateur doit se substituer au spectateur. Contrairement aux autres médias où une même vision est imposée à tous les spectateurs, dans le cas de l'hologramme, c'est à chaque fois une expérience intime et unique qui liera l'observateur à l'hologramme.
Si l'holographie n'a ni la vocation, ni la prétention de se substituer aux médias existants, elle les intègre tous de par sa spécificité tétra-dimensionnelle. Pour baptiser l'holographie, on a greffé deux racines grecques, holos pour la totalité et graphos pour l'écriture. La surenchère médiatique convertit un peu vite cette étymologie pour lui donner le sens d'image totale. Il eut sans doute été plus raisonnable de voir dans l'holographie le média de toutes les écritures.

Jean-François MOREAU, 1997     Reproduction interdite


Notes

1 Le cas du peintre Vermeer de Delft mérite que l'on s'y attarde. Il ne fait aujourd'hui plus de doute que Vermeer utilisât une Camera Obscura. Il poussa même la soumission à l'image projetée par sa Camera, jusqu'à reproduire les limites et défauts de cette dernière.
Cela est particulièrement remarquable dans l'usage que fait le peintre de la mise au point. En effet, il cherchera à utiliser la profondeur de champ modeste de sa Camera pour recréer la sensation d'espace dans ses tableaux. Une œuvre de Vermeer présentera donc un plan de netteté en deçà et delà duquel la scène apparaîtra avec un flou spatial plus ou moins marqué. Ce travail sur ce qu'il faut bien appeler le flou photographique fera la différence avec les œuvres de ses contemporains et successeurs. Pour ces derniers, la Camera Obscura n'était qu'une facilité à la représentation des formes, aussi accommodaient-ils la mise au point afin de pouvoir représenter de la façon la plus définie tous les éléments de la scène qu'ils peignaient.
Enfin il n'est pas innocent que Vermeer, tombé dans l'oubli après sa mort, soit redécouvert en 1866, époque à laquelle apparurent les premiers enregistrements photographiques.

2 Comme l'hologramme est un enregistrement, il nécessite un lecteur pour restituer l'information qu'il contient. C'est généralement un faisceau de lumière frappant l'hologramme selon un angle établi lors de l'enregistrement de l'hologramme. De la qualité du lecteur découlera la qualité de restitution de l'image holographique.

3 Etienne Jules Marey, Le mouvement 

4 On peut en fait considérer le stéréogramme holographique (représentation tridimensionnelle) comme un cas particulier de multihologramme où le temps est donné à la caméra pour effectuer une trajectoire "stéréoscopique" devant ou autour d'une scène dont le temps propre est arrêté.
 

5 Concevoir une image holographique animée implique de considérer trois catégories de temps : le temps de la scène enregistrée (amplitude et orientations des mouvements), le temps de la caméra (statique ou mobile) et le temps de l'observateur (à l'arrêt ou en mouvement)

6 Sans vouloir compliquer à l'extrême, signalons qu'il est possible d'enregistrer une scène à la fois tridimensionnelle (stéréoscopique) et animée. Le résultat peut créer des interrogations à notre système perceptif dans la mesure où les deux yeux du spectateur se trouvent alors décalés dans l'espace et dans le temps..

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