Les 6èmes Résonances de mai : 18, 19 et 20 mai 2001

... et discrètement elle se tut.

Conte érotique des Mille et Une Nuit

d’après la traduction de J.C. Mardus

Théâtre Nomade

mise en scène Philippe Risler et Frédéric Ruiz

avec, dans le rôle de Shéhérazade, Maria Beloso

décor Pascal Niro et Yi Ying Hu, lumière Frédéric Ruiz,

costumes Yi Ying Hu, masque Etienne Champion,

chorégraphie orientale Anne Benveniste.

Shéhérazade surgit de la nuit des temps pour nous raconter son enfance, sa première nuit de noces, ses mille et une nuits. Soudain par magie elle nous transporte pendant la soixante dixième nuit pendant laquelle le prince Kamaralzaman et la princesse Boudour goûtent pour la première fois à l'amour.

Avec un charme remarquable, finesse et humour, Shéhérazade évoque sans faux fuyant, les mille et une formes de l'amour.

Un spectacle intime où, à travers la parole, le geste, la musique, la danse et le décor, l'on découvre la poésie, l'humour et la sensualité des Mille et Une Nuits, et l'on déguste l'art de vivre et l'esprit de l'Orient.

Vendredi 18 mai, 21 heures, salle Maurice Koehl

Pour adultes et adolescents. Thé offert.

  L'histoire raconte le comment et le pourquoi des Mille et Une Nuits et retrace le voyage initiatique d'un homme et d'une femme à l'amour. Elle est l'une des histoires les moins connues.

Le traducteur, Mardrus dit de l'érotisme "et les peuples primitifs appellent les choses par leur nom et ne trouvent guère condamnable ce qui est naturel, ni licencieuse l'expression du naturel. (J'entends par peuples primitifs ceux sans encore nulle tare en la chair ou l'esprit, et nés au monde sous le sourire de la Beauté) D'ailleurs, il est totalement ignoré de la littérature arabe, ce produit hideux de la vieillesse spirituelle : l'intention pornographique. Les arabes voient toute chose sous l'aspect hilarant. Leur sens érotique ne mène qu'à la gaieté et ils rient de tout cœur là où le puritain palperait le scandale."

Les critiques...

Créé en français au Café du Lavoir Moderne Parisien en février 2000, "…et discrètement elle se tut" a été également jouée à Londres en anglais (Tabernacle Theatre en avril 2000 et au festival de Grinzane (Turin) en italien en septembre 2000.

"Peut-être n'avions nous même pas osé imaginer que l'érotisme des "Mille et Une Nuits" puisse être effleuré avec autant de fraîcheur, de spontanéité et de candeur. Ainsi grâce au très beau travail de mise en scène et à la présence de Maria Beloso, à la fois merveilleusement sensuelle et espiègle, il est là sans cesse sous-jacent mais toujours approché avec une infinie délicatesse et une grande intelligence."

Estelle Savasta du Théâtre International de langue française.

"Voilà un bel exemple de "l'acteur conteur" si cher à Peter Brook. La force de la parole et l'agilité du corps se rencontrent et s'entremêlent pour créer une atmosphère fascinante et sensuelle. La narratrice apparaît et disparaît comme par magie, et passe de la troisième personne à la première personne en un battement de cil. Les genres se mélangent, le sensuel côtoie le burlesque, la naïveté et le verbe acéré marche main dans la main."....et discrètement elle se tut " est un spectacle moderne et ancien, brut et raffiné; une forme de théâtre qui n'est pas du théâtre."

Marcos Cortez Londono.Metteur en scène.

"The opening scene introduced an alternative frame to the mythical tale af prince Camaralzaman, tackeled with arresting physicality and innuendoby Maria Beloso, from herquirky translation with Alison Lake.Through Philippe Risler's understated direction Beloso metamarphosed from lascivious genie tosquawking fairy or coy Shahrazad in a flash, swinging from serenity to melodrama and plunging pathos."

 

Alexia Baracaia.The Stage. (London)

Le site de la compagnie Théâtre nomade

Les 6èmes Résonances de mai : 18, 19 et 20 mai 2001